Considérations tarifaires
Considérations tarifaires
Afin de bien comprendre les subtilités des tarifications des prises de vues aériennes, il convient d’apporter quelques précisions sur cette activité, ce qui passe notamment par des notions de réglementation.
L’erreur est souvent commise de penser qu’une mission de prise de vue aérienne se limite à la durée d’intervention sur site, pendant laquelle l’opérateur vient avec son matériel pour capter ses images. Dans les cas les plus simples, cette durée peut se limiter à une ou deux heures, ce qui peut donner la fausse impression que le tarif n’est pas justifié.Voici donc quelques éléments essentiels à prendre en considération:
Charges fixes :
1) Pour pouvoir utiliser un drone, j’ai dû passer une formation pratique pour le pilotage de ces engins, qui sont plus précisément des aéronefs télé-pilotés.
2) J’ai également dû obtenir mon brevet théorique de pilote ULM, indispensable pour qui veut piloter un drone de manière professionnelle.
3) Ces éléments en poche, j’ai pu satisfaire à plusieurs autres obligations administratives dans le but de déclarer mon activité auprès de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) qui est l’autorité responsable de tout ce qui se passe dans l’espace aérien français, dans lequel évoluent les drones.
4) J’ai dû investir dans du matériel de prise de vue professionnel (drone + équipement de prise de vue au sol) qui respecte les normes françaises et Européennes et qui soit de la plus haute qualité possible.
5) Une assurance en responsabilité civile professionnelle spécifique à l’utilisation des drones est obligatoire.
Ces différents éléments et le temps qu’ils ont représenté doivent être amortis et sont donc pris en compte dans le calcul des tarifications.
Certaines personnes malveillantes se permettent de proposer leurs services à des prix défiant toute concurrence, parce qu’ils n’ont pas satisfait aux exigences réglementaires françaises. Sachez que dans une telle situation et surtout en cas de contrôle ou de sinistre, la responsabilité du mandataire (celui qui a demandé la prestation) est engagée, et cela peut être très grave. Voilà pourquoi il est indispensable de trouver un professionnel respectant la réglementation française, et cela a inévitablement un coût.
Charges variables :
A) Pour chaque mission, il faut remplir plusieurs formalités administratives:
Déclaration d’intervention en préfecture, repérage sur site pour établir un plan de vol qui respecte la réglementation, demandes d’autorisations auprès des organismes de contrôle des zones aériennes (le cas échéant), demandes d’autorisations auprès des services militaires (là encore, le cas échéant).
Par exemple, pour une intervention sur le Larzac, j’ai dû établir un protocole de vol avec un aérodrome, obtenir une autorisation de survol de zone militaire, m’équiper d’une radio aérienne pour écouter la fréquence de l’aérodrome et agir en fonction des informations transmises. Là encore, le temps passé en démarches administratives doit être pris en compte pour les tarifications.
B) Après l’intervention sur site, suivant le type de mission, de nombreuses heures seront nécessaires pour le traitement des prises de vues, qui se transformeront même en journées de travail si la réalisation d’une vidéo est visée.
Je ne rentre pas dans les détails de réglementation et ne prends pas en compte tous les éléments spécifiques à chaque lieu de mission car ce n’est pas l’objet de cette page, mais ces quelques précisions étaient nécessaires.
Ceci étant défini, voici donc les tarifs :
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